mardi 21 juin 2016


Michel Déon a écrit que l'Italie était le grand musée des passions humaines. La même citation peut s'appliquer à la Grèce. La perspective d'y retourner dans quelques semaines, près de 35 ans après mon premier voyage, me ravit. Je me rappelle l'émotion qui avait été la mienne en arrivant à Sparte. Et pourtant, il ne restait pas grand chose pour rappeler le glorieux passé de la mythique cité. La Grèce, comme l'Italie, représente le berceau de la civilisation que j'aime. Je m'y sens instantanément chez moi. Seul problème : il va falloir cohabiter avec des hordes de touristes lourdement armés de cannes à selfie. Tant pis. Assis face à la Méditerranée, le dos appuyé contre un mur blanchi à la chaux, une bouteille de retsina à portée de la main, un bon bouquin dans l'autre, je serai inaccessible.

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