La Maison de la Magie, à Blois. Une salle consacrée aux illusions optiques, un espace réservé aux grands magiciens comme Robert-Houdin ou Houdini, même une vitrine dédiée à Garcimore. Pas mal, non ? Et au sous-sol, l'exposition "Mille et une magies", qui nous emmène dans les salles de music-hall de la fin du 19ème/début du 20ème siècle, à la découverte de soi-disant magiciens hindous, chinois ou encore turcs, qui bien souvent n'avaient jamais mis un pied dans le pays d'adoption qu'ils s'étaient choisi, bien loin de leur Ecosse ou de leur Pennsylvanie natale. D'extravagants fakirs, des charlatans fantastiques, des trompe-la-mort pleins de panache. Sur les murs sont placardées d'immenses affiches colorées que n'auraient pas reniées la Hammer quelques décennies plus tard, annonçant d'incroyables exploits, d'impossibles défis, aptes à enflammer l'imagination des spectateurs pas encore blasés de l'époque.
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